Toyota Camry - Exclusivement hybride

Les designers ont peaufiné les lignes, étiré quelques traits histoire de la mettre au goût du jour et de la rendre un tantinet plus aguichante. Mais soyons francs, la Camry 2025 n’est pas révolutionnaire. Du moins, en apparence. Parce que Toyota ne voulait pas brusquer sa clientèle au risque de perdre cette précieuse position de tête du segment. Il s’agit d’un véhicule à ce point populaire qu’il demeure champion des ventes de voitures aux États-Unis, devant des modèles comme la Honda Accord, la Civic et même la Tesla Model 3.

C’est une gamme réduite composée de trois versions (SE, XSE et XLE) que nous propose cette année le constructeur, coupant de moitié l’offre de l’an dernier. Il faut dire que pour la première fois de son histoire, la Camry n’héberge plus de 4 cylindres à essence traditionnel ni de V6. Désormais, elle utilise une motorisation hybride, soit un quatre cylindres de 2,5 litres jumelé à un ou deux moteurs électriques, selon le type de rouage. En effet, il est maintenant possible de combiner le rouage intégral avec la motorisation hybride, ce qui donne une longueur d’avance face aux Accord et Sonata de ce monde.

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Frugale

Toyota propose trois déclinaisons de son modèle SE, qui arbore une allure plus sport : une version à roues motrices avant, de même qu’un modèle « Groupe Amélioré » plus luxueux qui propose en option le rouage intégral avec ce même groupe. Selon le constructeur, ces trois modèles représenteront à eux seuls près de 70% des ventes canadiennes, qui pourraient augmenter par rapport à l’an dernier, en raison d’une consommation réduite. Il faut dire que la Camry SE de base affiche une moyenne de seulement 4,6 L/100 km, inférieure à celle de la Prius. Or, pour comparer des pommes avec des pommes, sachez que la Prius est livrée d’emblée avec les quatre roues motrices, pour une consommation de 4,8 L/100 km. C’est un dixième de litre de moins aux 100 km que la Camry à rouage intégral, qui apporte 36 chevaux en renfort.

Plus confortable parce que mieux insonorisée, la Camry n’est pas encore aussi incisive en conduite que la Honda Accord. En revanche, la révision des divers éléments de suspension de même que la diminution marquée du roulis en virage font d’elle une voiture plus maniable, plus agréable à conduire et rassurante. En somme, une conduite plus équilibrée et stable, avec une meilleure réaction des liaisons au sol, notamment lorsque chaussée de jantes à plus grands rayons. Avec 225 chevaux (232 avec le rouage intégral), les performances demeurent pour leur part à la hauteur, bien que la mécanique se fasse entendre en forte accélération, conséquence de sa boîte automatique CVT.

Au goût du jour

Montez à bord d’une version XSE ou XLE et vous découvrirez un niveau de luxe remarquable et une finition soignée. Les sièges garnis en suédine et/ou en cuir véritable sont surplombés d’un toit ouvrant panoramique, une première pour la Camry. La XSE peut de surcroît revêtir un cuir rouge très attrayant, dynamisant cet habitacle plus ergonomique que jamais. Autre nouveauté, deux écrans de 12,3 pouces viennent égayer l’environnement, mais uniquement dans les versions XSE et XLE.

Autrement, une instrumentation plus classique de même qu’un écran central de 8 pouces équipent les variantes SE, proposant un équipement généreux. Quant aux sièges, ils offrent toujours un confort douillet ainsi qu’un bon dégagement, peu importe où vous vous installez. Sans qu’il s’agisse d’un point irritant, l’espace n’est toutefois pas plus généreux que dans le modèle précédent, le coffre conservant aussi le même volume. En effet, l’empattement, la largeur et la hauteur de la nouvelle Camry sont virtuellement identiques à l’ancienne.

Feu vert

• Confort exceptionnel, tenue de route améliorée
• Consommation d’une Prius
• Rouage intégral et motorisation hybride

Feu rouge

• Rien sous les 37 000 $
• Roues de 19 pouces qui jouent sur la consommation
• Habitabilité semblable à l’ancienne génération